Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Ma Yougoslavie
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 18 494
Archives
1 août 2011

L'avant guerre

 

Nous en arrivons maintenant … Aux guerres en Ex-Yougoslavie, la mort de celle-ci …

 

Comment en somme nous arrivé la ?

 

Tito décède le 4 mai 1980 …

Après son décès, le poste de Chef de l'État est assuré selon un système de présidence tournante : les dirigeants de chaque République assument à tour de rôle, en se succédant chaque année, le poste de Président de la fédération. La Ligue des communistes de Yougoslavie, dont Tito était demeuré le chef jusqu'au bout, adopte le même mode de fonctionnement décentralisé. La Yougoslavie n'a plus de pouvoir exécutif central fort ; les difficultés économiques persistent, la décentralisation et l'autogestion contribuant à ralentir les prises de décisions. Les tensions entre les différentes nations de la république s’accroissent et la situation économique continue de s'aggraver : à la fin des années 1980, la dette extérieure atteint 20 milliards de dollars et l'inflation avoisine 200%.

 

Puis les tensions se font jour, avec la montée du nationalisme dans les différentes républiques fédérées, longtemps contenu et canalisé par le pouvoir central.

 

Malgré les quelques succès économiques du premier ministre Ante Marković permettant à la Yougoslavie de se rapprocher de l'économie de marché, le pouvoir central est préoccupé par cette crise et la remise en cause de l'unité du pays. Une des solutions envisagées par le gouvernement de Slobodan Milošević est la concentration des pouvoirs en Serbie, en supprimant l'autonomie des provinces comme la Voïvodine et du Kosovo. Le Kosovo est peuplé à 90% d'Albanais qui souhaitaient le statut de république et non plus de province pour leur région.

 

Entre les problèmes économique, les peurs des uns et des autres, arrive au pouvoir (ceci est mon avis personnel) dans chaque république les président qu'il ne fallait pas dans ce contexte de tension : en Slovénie Milan Kucan, il est ce qu'il est mais avait déjà son idée d’indépendance, en Croatie Franjo Tudjman, un nationaliste du même acabit que Milosevic en Serbie, en Bosnie Alija Izetbegovic qui a commis de grossières erreurs, au Monténégro Momir Bulatovic un ami de Milosevic qui allait en son sens …

 

Petite précisions supplémentaire, sur les trois principaux coupables :

Milan Kucan et Franjo Tudman : Le nouveau président de la Croatie, Franjo Tuđman, est également pour une dissociation de la Yougoslavie. Il cherche un financement auprès des Croates expatriés, plus extrémistes que les Croates de Croatie. Cette influence se retrouve au HDZ (son partie politique), qui appelle à l'établissement de la Croatie dans ses frontières naturelles et historiques. Cela étendrait la Croatie jusqu'à la rivière Drina et inclurait une partie de la Bosnie-Herzégovine. Beaucoup de ses décisions politiques sont vues par les Serbes comme une réhabilitation implicite de l'idéologie des Oustachis, notamment le choix du drapeau à damier rouge et blanc, symbole croate datant du roi Tomislav mais qui fut aussi utilisé aussi par les Oustachis (en réponse à ces accusations, l'ordre du damier est inversé). Le parti de Tudjman, le HDZ, purge la république de Croatie d'un grand nombre de fonctionnaires pro-communistes, un grand nombre de ces fonctionnaires étant serbes, cette mesure aussi est prise comme une attaque envers les Serbes de Croatie.

La Slovénie de Milan Kučan et la Croatie de Franjo Tuđman cherchent à obtenir leur indépendance. Aussi tentent-ils de créer, de manière clandestine, une armée financée, en grande partie, par l'Allemagne. Ils tentent de faire passer la Yougoslavie pour une création artificielle et la Serbie comme le dernier bastion du communisme en Europe. Bien que les Slovènes aient souvent accusé le Kosovo de dilapider leur richesse en aides au développement, des milliers d'entre eux se mobilisent et apportent leur soutien aux mineurs grévistes kosovars.

Slobodan Milosevic : Alors que Slobodan Milošević apparaît comme un homme à tempérament introverti, piètre orateur et sans charisme particulier, il devient en 1984 chef de la section de Belgrade au Parti communiste. Sa carrière politique de premier plan commence en 1986, quand il remplace Ivan Stambolić (que Milosevic à mené en bateau et a fini par trahir, pourtant sans Stambolic, Milosevic n’aurais jamais existé politiquement) à la tête du Comité central de la Ligue des communistes de Serbie. Il est réélu en 1988. En mai 1989, il est élu président de Serbie et avance ses idées prônant un nationalisme ethnique. Il met au pas le Kosovo et annule toutes les mesures autonomistes prises précédemment. Le communisme étant en déliquescence dans tous les pays de l'Europe de l'Est, il transforme en 1989 le Part communiste en Parti socialiste. Il préside également au changement de constitution qui donne au président un pouvoir accru.

 

Encore une fois de mon avis personnel : Milan Kucan avais déjà son idée d’indépendance et n’a jamais chercher de solution à la crise. Franjo Tudman était le même extrémiste que Slobodan Milosevic, avec lequel il sait très bien entendu d’ailleurs pour se partager la Bosnie, il ont souvent communiqué, manger ensemble, notamment à propos du partage  … Alija Izetbegovic lui a commis de grosses erreurs de communication, qui ont envenimé encore plus les choses …

 

On arrive au 25 juin 1991 « La fin de la Yougoslavie » avec la proclamation d’indépendance de la Slovénie et de la Croatie … C’est le début des guerres …

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité